Un des nombreux synonymes du verbe compenser est équilibré. Parce que chaque déplacement effectué avec un véhicule thermique émet une importante quantité de gaz à effet de serre (GES), il est devenu urgent de trouver des solutions pour pondérer la pollution engendrée.
Comment calculer l’empreinte carbone pour des livraisons avec un véhicule utilitaire ?
La méthode de calcul des émissions de CO2 la plus répandue est la Méthode Bilan Carbone. Cette procédure permet d’évaluer l’énergie nécessaire à la fabrication et l’usage du type de transport, et ce pendant la durée de vie de ce dernier. Le résultat ainsi obtenu permet de définir un coefficient au kilomètre qui nous aide à connaître l’empreinte carbone en convertissant l’énergie consommée en kilogrammes de CO2 émis.
En ce qui concerne les livraisons de marchandises en véhicule thermique, on prend en compte le nombre de kilomètres parcourus ainsi que le poids total de la charge transportée.
Pour obtenir un résultat encore plus précis, il vous sera possible de procéder à ce calcul en prenant en compte le total de carburant utilisé. Pour les livraisons en véhicule électrique on prendra en compte le total d’électricité consommée en kWh.
Comment réduire et compenser les émissions CO2 des livraisons effectuées avec un véhicule thermique ou électrique ?
Nombreux sont les professionnels de la livraison de marchandises à s’impliquer dans une démarche vertueuse afin de compenser au maximum les émissions de carbone générées par les services qu’ils proposent à leurs clients.
Pour réduire cet impact sur l’environnement, différentes démarches sont mises en œuvre comme:
La compensation des émissions de CO2 à la suite de livraisons de biens ou de marchandises, permet quant à elle de contrebalancer cet impact environnemental néfaste en contribuant au financement de projets en faveur de la protection de l’environnement. Pour cela il vous est possible de contacter des associations œuvrant dans ce sens. L’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) vous proposera par exemple de compenser vos émissions en investissant dans des plantations d'arbres, en finançant les énergies renouvelables via des projets de panneaux solaires, mais aussi en investissant dans l'hydraulique et l'éolien. De nombreuses solutions sont proposées pour inciter à une utilisation rationnelle de l'énergie, le but est aussi de changer les habitudes de consommation en choisissant une électricité décarbonée.
En plus de ces compensations volontaires, il existe pour les grandes industries et le domaine de l’aviation des compensations obligatoires. Ces obligations relèvent du système d’échange de quotas d’émissions (SEQU-UE) mis en place par l’Union européenne depuis 2005. Ils ont pour but de limiter les émissions les plus importantes de CO2. Ces quotas sont échangeables avec des contrats bilatéraux entre industriels ou avec des places de marché.